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La médiation est un processus de résolution des conflits où un médiateur indépendant, impartial et neutre aide les parties à trouver une solution à leurs différends. Me Alix de Courten, avocate et médiatrice à Lausanne depuis plus de 20 ans, utilise son expertise et son savoir-faire pour faciliter ce dialogue. Le médiateur n’impose aucune décision mais guide les parties vers leur solution. La médiation offre une alternative aux procédures judiciaires en favorisant une approche plus constructive et collaborative, et surtout moins conflictuelle. La médiation est généralement un choix volontaire. Toutefois, elle peut être recommandée, voire même ordonnée, par un tribunal dans certains cas.

Tous les conflits, à l’échelle suisse et/ou internationale, peuvent, à priori, être résolus par la médiation. On peut citer en particulier : conflits familiaux (séparation, divorce, garde, contribution d’entretien, pension, liquidation de régimes matrimoniaux, etc.) conflits successoraux conflits entre associés ou entre fondateurs conflits de travail conflits dans le monde associatif ou dans celui des fondations conflits dans le monde des sociétés et des entreprises conflits commerciaux conflits de construction ou de voisinage conflits dans le monde du sport

Me Alix de Courten reçoit en présentiel les parties dans son étude sise Avenue de Montbenon 2, à 1003 Lausanne. Elle propose également des séances par visioconférence, offrant ainsi une grande flexibilité aux parties impliquées. Les entretiens peuvent se dérouler en anglais ou en français, en fonction des besoins des parties.

La médiation permet aux personnes en conflit d’échanger et de maximiser leurs chances de trouver une solution à leur conflit, « leur solution » négociée et acceptée par toutes les parties, en étant encadrées par un tiers neutre, impartial et indépendant. Il en résulte des économies de temps, d’énergie et d’argent. Lors d’une médiation, les parties sont notamment amenées par le médiateur à : mieux communiquer entre elles ; se concentrer sur les questions à résoudre ; exprimer leurs besoins et leurs ressentis ; adopter une attitude constructive plutôt que destructive ; rechercher elles-mêmes les solutions adaptées à leurs problèmes ; faire émerger des solutions créatives et innovantes (sur mesure et tournées vers l’avenir), susceptibles non seulement de résoudre le litige mais également de prévenir des difficultés futures ou de régler des problèmes collatéraux. La médiation offre une alternative aux procédures judiciaires et arbitrales en favorisant une approche plus constructive et moins conflictuelle. Contrairement à un procès, où le juge impose sa décision, le médiateur n’impose aucune solution aux parties, mais les écoute et les conduit à travers les étapes de la médiation pour les aider à trouver elles-mêmes une solution au conflit qui les oppose. ➡️ Pour plus d’informations sur la différence entre la médiation et les autres modes de résolution des conflits (négociation, arbitrage, procès judiciaire), consultez le site de la Chambre de médiation de l’Ordre des avocats vaudois.

La médiation peut être entreprise à tout moment : Avant une procédure judiciaire ou à la place d’une procédure judiciaire ; Pendant une procédure judiciaire : à tout moment une procédure judiciaire peut être suspendue, à la demande et d’entente entre les parties pour permettre une médiation ; Après une procédure judiciaire : une médiation peut s’avérer utile (et dans l’intérêt commun de tous), notamment lorsque les parties sont amenées à maintenir une relation qu’elle soit familiale, de voisinage, de travail ou économique ou encore, dans le cadre de l'exécution d'un jugement rendu.

Le processus de médiation est mis sur pied avec les parties (et avec leurs avocats, selon les circonstances lorsqu’il y en a). C’est un processus volontaire, où chaque partie est au centre de l’attention du médiateur. Après les premiers contacts de mise en œuvre, des entretiens individuels ont lieu afin que chaque partie/médié puisse s’exprimer librement et confidentiellement dans un espace sécurisé qui lui est dédié. Des séances communes suivent. À tout moment, chaque partie/médié peut demander un entretien individuel pour s’entretenir seul avec le médiateur. La durée d'une médiation varie en fonction de la complexité du conflit et de la coopération des parties. Me de Courten adapte les séances de médiation selon vos besoins, en utilisant son savoir-faire et son approche pragmatique. Dans les cas de médiation de groupe, le processus est adapté en fonction du nombre et des besoins.

Oui, le rôle et la participation de l’avocat durant le processus de médiation sont discutés avec le médiateur. C’est le médiateur qui encadre le processus et qui définit le rythme des séances, ainsi que la participation aux séances. L’avocat conseille son client sur la situation juridique et le soutient dans la recherche d’une solution négociée et apaisée, dans le cadre défini par le médiateur.

L’accord trouvé en médiation est formalisé par écrit. Suivant les cas, en droit de la famille notamment, il est adressé à l’autorité judiciaire compétente pour être ratifié pour valoir jugement.

À tout moment, chacune des parties peut décider de mettre un terme au processus et d’agir par d’autres voies. Si la médiation n’aboutit pas, les parties décident par elles-mêmes la suite qu’elles entendent donner à leur situation/conflit. Il faut voir la médiation comme une opportunité que les parties se donnent de résoudre leur litige, voire au-delà de leur litige. Très souvent, si l’accord n’intervient pas en médiation, il intervient juste après, la médiation ayant servi aux parties pour mettre en évidence leurs besoins et les faire entendre a minima par l’autre. Le contenu de la médiation étant confidentiel, il ne peut pas en être fait état en procédure.

Le coût d’une médiation peut varier en fonction du nombre de parties, de la nature et de la complexité du conflit. Dans certains cas, deux à quatre séances sont suffisantes, alors que parfois des séances supplémentaires sont nécessaires pour régler tous les points en suspens ou pour débloquer une situation compliquée. Dès le départ, les parties sont informées du tarif horaire du médiateur. La répartition du coût entre les parties est décidée d’entente avec le médiateur. Dans les situations de droit de la famille, le juge peut accorder la gratuité de la médiation à des parties qui ont peu de moyens, si celle-ci concerne des enfants mineurs et que le juge la recommande. Il est d’ailleurs également possible de requérir l’assistance judiciaire pour une médiation intervenant en cours de procédure.